Etre Frère ou Soeur en Massenie

Je pense qu'être Frère ou Soeur en Massenie, c'est avoir le même idéal pour créer une oeuvre en commun. Il est donc indispensable pour arriver au but que nos réunions soient une communion de pensée ésotérique.
Il faut que votre participation soit entière pour que vous captiez les ondes qui en découlent. La vie étant faite d'oppositions et de complémentarités de forces qui sont en nous-mêmes, nous devons apprendre à les maîtriser. Il y a en nous, parfois, d'autres puissances que celles de l'esprit ou du coeur, de mystérieuses puissances qui viennent du fond des âges, qui effacent toutes les autres et font naître l'erreur en nous. Dans ce cas, il peut arriver qu'une personnalité en nous écrase l'autre et que celle-ci en soit humiliée, et parfois rancunière.
Il faut réfréner ce sentiment, avoir le courage de nous voir en face et de penser qu'aujourd'hui est en partie la somme des hiers vécus, mais, en potentialité, elle est la somme de demain.
Celui qui ne sent pas cela n'est pas véritablement en Massenie. C'est un être qui peut être attiré par la curiosité, ou animé du sentiment de vanité d'appartenir à une formation. Certains peuvent venir en Massenie dans l'espoir d'y trouver leur voie. Mais, arrivera le jour où ils abandonneront librement d'eux-mêmes.
Il faut vivre, la conscience d'être. Lorsque vous vous sentez seuls. Ou lorsque vous avez un moment de découragement, ne prenez pas comme rempart les choses extérieures, elles ne peuvent vous apporter qu'un soutien passager, ...une belle illusion… Recherchez et retrouvez en vous vos racines profondes. Revenez à votre essence spirituelle qui porte les formes du monde invisible qui nous entoure. Quand la barrière qui vous voilait la vérité tombera, vous aurez l’impression de sortir d’un gouffre et ce sera une victoire sur vous-même. Il faut toujours construire en soi.
C'est avec notre âme, par notre conscience divine qu'il faut retrouver le sens de la vie elle même. Cette conscience qui est en chacun de nous… par elle nous retrouverons la raison, le désir, la force et le courage de vivre. Pensons à la vie universelle et nous comprendrons la raison de notre existence. Faisons un effort pour retrouver notre âme, sa véritable nature divine, et nous aurons la joie, le courage et l’espérance de vivre. Nous devons rechercher notre justification de vivre et le pouvoir d’aimer.
Le plus profond de la pensée ne s'exprime pas toujours par la parole. Mais, par notre pensée nous pouvons faire sentir aux êtres invisibles la fraternité dispersée dans le monde car, le Verbe imprime ses langage, ses mots, ses actes, dans le temps, l'espace et la matière. Certains êtres en sont conscients et sont- sur le chemin de l'initiation. Il faut de l'endurance pour suivre cette route. C'est une véritable pérégrination, lente ou rapide, mais toujours semée d'embûches. Nous pouvons comparer cette pérégrination a ce qui est exprimé par le symbole des cinq .marches.
La première marche correspond à la terre et au "Noun", treizième lettre de l'alphabet hébraïque. L'homme défriche en lui, sa personnalité et a recours aux idées et aux événements pour y parvenir, comme le maçon sur le chantier qui doit transformer une pierre brute en pierre constructive.
La deuxième marche correspond au symbole de l'air et à la première lettre de l'alphabet hébraïque "Aleph". L'homme ayant déjà défriché une partie de lui-même. Pour continuer, il fait surtout travailler son esprit et recherche véritablement son idéal. Il doit commencer à adapter le moi au non-moi.
La troisième marche est celle où l'homme affirme sa volonté. Il faut que cette volonté soit désintéressée et repose sur des données claires comme l'eau, que sa progression soit lucide. Le symbole de l’eau doit être présent à son esprit, Dans la quatrième marche l'homme rencontrera le dernier élément : le feu, Dans l'alphabet hébraïque le signe "Shin", vingt et unième lettre. Ce feu qui éveille l'âme et permet au futur initié de faire le point sur lui-même. Il sait que maintenant il agira seul, avec sa volonté, et .sa liberté intérieure. Il faudra qu'il s'affermisse avant de monter la cinquième marche.
Là, il fera appel non plus aux événements extérieurs pour l'aider, mais à lui-même.
Il fera une synthèse intérieure de ce qu'il aura appris et ressenti au cours de sa montée. Ce sera une coordination des faits et des sensations. Mais, il ne devra pas en tirer de l'orgueil. Il sait que le plus difficile reste à faire. Il en est au chiffre cinq qui représente le pentagramme ou l'étoile flamboyante. Il doit atteindre le chiffre six pour cela. Il lui faut un temps de réflexion, d'assimilation. Il a réalisé en lui la quintessence des quatre éléments. Il faut que la progression de sa pensée l'amène à découvrir le chiffre six.
Le passage du cinq au six est la transformation de l'absolu, jusqu'au monde de la matière, de la vie. Il représente l’entrée dans le macrocosme. Après ce passage, quand l'homme s'est assimilé au chiffre six, il est devenu un initié, un être qui ne s'appartient plus à lui-même. Il continuera à se perfectionner, mais avec une compréhension différente de celle qu’il avait au début de son ascension. Il entrevoit la Déité, mais il sait que pour l'atteindre, il lui faudra encore beaucoup d'efforts. Il devra avoir un long temps de réflexion pour atteindre non pas une septième marche, mais le "Point" qui est le symbole de la Déité. L'initié doit arriver au moi cosmique qui est la conscience unifiée, s'il veut entrevoir cette Déité, Si l'on transcrivait en mandala cette pensée, il faudrait tracer cinq cercles, puis un espace - le temps de la réflexion - puis le sixième cercle, puis un très grand espace, et au sommet, le point de la Déité. Pour l'initié qui a senti la réalité de la vie divine, le détachement de beaucoup de choses terrestres et l'acceptation des épreuves, si dures soient elles parfois, ont fait de lui un être qui a une force créatrice. Il devient agissant, car vivre c'est agir. Il peut donner à ses frères en humanité. Mais, pour donner il faut acquérir, et pour acquérir, il faut régner sur soi-même.
Viendra le moment où cet initié aura un contact avec l'autre côté, avec des désincarnés, les guides. Il aura accès aux mystères de l'au-delà. Il connaîtra les plans différents.
Personnellement, malgré l'habitude, je suis, étonnée en voyage de rencontrer tant de désincarnés. Je pense que beaucoup n'ont pas participé à mes vies antérieures. Mais ils me racontent ce que furent les Massenies. Ils m'ont fait connaître des anciens de la Massenie d'Henné, Ils m’ont fait rencontrer des Frères actuels en voyage comme moi. Parmi eux je retrouve des anciens de la Massenie d’Hermé. Et lorsque je reviens, de ces voyages, je suis bien certaine qu'il y a longtemps que nous nous connaissons tous. Malheureusement beaucoup d'entre nous vivront ces expériences sans en rapporter le souvenir.
Nos guides sont un soutien pour nous. Mais ils sont éloignés de nos contingences matérielles. Par exemple, quand, je pose des questions intéressant la Massenie, j'ai toujours une réponse, une explication, voire un conseil. Mais, si ma question est trop personnelle, je n'obtiendrai qu'une réprimande pour n'avoir pas résisté à l'égoïsme. Si je suis inquiète sur un de vous ou sur quelqu'un gravitant autour de nous, on me fait observer, que je ne dois pas intervenir dans le problème du prochain, car je fausserai son épreuve. ...
Plus on avance en initiation, plus les responsabilités sont grandes parce que les guides le veulent ainsi, et plus vous êtes seuls devant vos décisions. Tout cela n'est pas simple, comme vous le voyez.
Je voudrais vous parler de la nombreuse littérature qui traite des vies antérieures et vous mettre en garde. Le plus souvent, ces vies sont racontées soit par un intermédiaire, en état de transe, ou qui est hypnotisé. Parfois c'est le sujet lui-même qui est hypnotisé.
Je n'ai pas une grande confiance dans ce procédé là. Un médium, même de très bonne foi, peut faire sur lès événements qu'il voit une superposition ou une affabulation inconsciente, ou même être le reflet pensant de celui qui l'a mis en étant de transe et cela fausse le problème. Ce qui me frappe, c'est que le plus souvent, les sujets dont on raconte la vie étaient de grands personnages ou de grands initiés... Alors, on se demande qu’elles horribles fautes ces sujets là ont pu commettre pour se retrouver actuellement si loin de ce qu'ils étaient.
Quant à l'hypnose, c'est un procédé bien dangereux. Pour être un bon hypnotiseur, il faut être rompu à cette technique, si on ne veut pas s'illusionner soi-même. Il faut avoir appris à maîtriser cette force. Laissons cela au médecin qui s'en sert, le plus souvent avec succès, comme thérapeutique et non dans un but de curiosité ou d'amusement.
Certains hypnotisés ne sont que le reflet de l'hypnotiseur. Comme, tout le monde est loin d'être pur, celui-ci peut se servir de ce don non contrôlé à des fins malhonnêtes. Il peut en profiter pour présenter ses théories comme dictées par un au-delà. Si je vous dis ceci, c'est parce que j'ai entendu des tissus d'inepties relatives à ce sujet.
Croyez moi, préparez vous intérieurement, et un jour vous retrouverez par vous-même certaines de vos vies antérieures … si vos guides le jugent utile.
Je constate que quelques uns d'entre vous ont commencé à se "décoller", et sont maintenant en contact - même fugitif - avec 1'autre côté. Continuez vos efforts intérieurs, et peu à peu vous en serez récompensés.
Par le travail initiatique, nous participons au pouvoir créateur. Nous aidons à la formation de notre avenir et de celui de certains êtres. Nous discernons mieux le pourquoi des choses, car nous nous sommes évadés des règles trop étroites qui souvent mènent les êtres.
Pour terminer, je dirai :
"Seigneur, tu nous as donné le pain et le sel ; par la réincarnation et la résurrection tu nous as donné la Vie.
Inspire nous pour bénir tous les enfants du monde. ... pour les conduire dans le sentier de la pureté et de la lumière. ... et ils reconnaîtront Dieu, unique source de Vie pour tous les êtres"