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Fraternité des Veilleurs d'Ephèse
9 juillet 2014

Des outils sur la Voie

Sur le plan des incarnés, la Voie individuelle consiste en 3 stades initiatiques.

 Un jour, le profane, celui qui a les yeux et les oreilles encore fermés, reçoit un éclairage qui peut s’exprimer de mille manières, par exemple par le biais d’un livre ou d’une rencontre, et qui fait naître en lui une prise de conscience non éphémère. Cette fois l’élève était prêt, l’Esprit à toquer à sa porte et il lui a ouverte, se retrouvant ainsi sur le Parvis de son Temple intérieur.

Le profane devient alors un Initié (1er degré) qui se fait conduire et qui apprend de façon éparpillée des embryons de connaissance. Il fait bien attention de mettre en pratique l’apport théorique. Parfois un plus haut état d’être peut lui être accordé par le plan supérieur pour qu’il l’expérimente dans un premier temps.

L’initié, lorsqu’il conceptualise mieux ce qu’est la Voie et lorsqu’il accepte ce que la parcourir implique, devient alors un Disciple (2ème degré) qui prend en charge son Chemin, suit l’enseignement d’un maître et donc d’une Voie, et qui se lance dans une pratique spirituelle régulière et rigoureuse.

Le disciple, lorsqu’il adhère à la Voie qu’il vérifie par lui-même, devient alors un Adepte (3ème degré) qui en cherche la maîtrise totale.

Ces trois stades  induisent la guidance d’un maître dont l’antériorité sur le chemin est profitable pour l’apprenti. Le maître  devient alors responsable mais non coupable : l’apprenti doit progressivement marcher sur sa propre voie et non devenir un dévot du maître.

Le New Age, bien que pouvant parfois mener au 1er degré, occulte la nécessité de « faire ses gammes », c'est-à-dire de pratiquer régulièrement et rigoureusement les enseignements reçus en focalisant l’être sur le côté mental et souvent illusoire de la Voie. Le risque devient alors grand que ce courant crée des mages noirs, des pseudos adeptes sans bases solides qui « forcent » le passage, non sans conséquences pour lui-même et ceux qui les suivront.

Ce schéma de base étant posé (rien n’étant parfaitement linéaire dans l’initiation cependant), le Cherchant sincère aura besoin d’outils afin de parcourir son chemin efficacement.

Nous pourrions commencer par définir un peu trois pratiques sur la Voie : l’observatoire, le laboratoire et l’oratoire.

L’observatoire consisterait à porter son attention à la fois sur ce qui est extérieur à soi et les répercussions de ceci sur ce qui est intérieur à soi. Le Cherchant va confronter l’Enseignement à ce qu’il perçoit du monde ; aiguisant ainsi son attention, il vérifiera de plus en plus la pertinence de l’Enseignement. Il va également s’auto-observer et tenter de faire le lien entre son état intérieur et sa perception de l’extérieur. Telle situation me fait réagir intérieurement, pourquoi ? A quoi cela me renvoie-t-il ? Il va s’agir de reconnaitre les émotions en nous, les accepter sans culpabiliser ; accepter que l’Autre soit le miroir de notre être intérieur qui ainsi nous enseigne. L’observatoire personnel consiste également à tenter de percevoir les manifestations des mondes supérieurs dans notre vie quotidienne, ce qui présuppose d’en avoir l’intention et de la réitéré régulièrement, ainsi que d’aiguiser son attention.

Le laboratoire consisterait à une mise en pratique de l’Enseignement, dans un va-et-vient avec l’observatoire. Le Cherchant s’appliquera à extraire la partie pratique de l’enseignement théorique, puis avec le plus de rigueur et de régularité dont il est capable, se lancera dans la pratique spirituelle. « Je souhaite acquérir le calme intérieur ? Quels sont alors les outils à ma disposition. Respiration, visualisation, travail sur les émotions, pensée positive, etc. » Au début, il faudra privilégier la régularité à la quantité. Puis observer où mène cette pratique en particulier pour soi – le cherchant se devant de vérifier par lui-même tout enseignement, l’éprouver en quelque sorte. Cela marche pour moi ? Je garde et j’amplifie ma pratique. Cela ne marche pas pour moi ? Je passe à autre chose, quitte à y revenir plus tard au cas où le manque de maturité spirituelle en serait la cause.

L’oratoire consiste à se couper de l’extérieur pour s’ouvrir au champ des maîtres. C’est une pompe à essence énergétique. C’est un cabinet de réflexion, de méditation, de lecture initiatique, de prière. Il doit toujours se dérouler dans la même pièce. L’oratoire se fait à l’aide d’un rituel. Il existe un deuxième oratoire, l’oratoire intérieur. Le lieu de rencontre, de prière, etc. est alors visualisé, où que l’on soit.

Associés à ces trois types de pratique, le Cherchant sincère s’aidera en ouvrant un carnet de notes, qu’il aura en permanence sur lui pour noter ses idées et pensées quotidiennes, ainsi qu’un cahier d’études pour structurer ses idées. Le cahier d’études est d’autant plus important qu’il permet de se replonger dedans sur le moyen et long terme, afin de conscientisé son évolution intérieure (et ainsi pouvoir retransmettre ce qui a été acquis) ou encore afin de revenir sur des aspects que nous aurions laissé de côté dans un premier temps. Ces deux outils permettent de renforcer son attention. L’on est vite étonné de se rendre compte des nombreuses expériences spirituelles quotidiennes dont nous sommes le sujet, au début la plupart du temps inconsciemment.

Un dernier outil, pour certains l’outil primordial en fait, est le groupe (de Cherchants sincères). Les kabbalistes modernes disent que l’une des rares occasions où peut s’exprimer notre libre-arbitre, est dans le choix de notre environnement. Je choisis telles lectures, telles activités, tels lieux… je choisis de m’entourer de personnes ayant le même objectif général que moi. Pourquoi cela ? Seul, se maintenir sincèrement dans l’intention d’être tolérant, de développer l’amour, d’avoir l’esprit de service, de se dominer et de se perfectionner, etc. est très difficile. Très vite, la réalité physique nous rappelle à elle, quel que soit sa force de volonté semblerait-il. Dans le groupe l’énergie est démultipliée (chacun peut comparer à la sensation ressentie dans un stade par exemple), le groupe « donne des ailes ». Un groupe où chacun cherche à dominer son ego et à rechercher l’altruisme permet de se maintenir soi-même dans la même intention, malgré les vicissitudes de la vie matérielle. Chacun partageant avec les autres, cela donne également de nouveaux désirs spirituels à réaliser. De plus souvenons-nous que l’Autre est un miroir, dans un groupe de cherchants sincères cela devient encore plus intense.

Ce type de groupe fraternel, qui se réunit régulièrement, condense à lui seul l’observatoire, le laboratoire et l’oratoire, de manière collective. De manière ponctuelle également. Cette pratique devant mener l’être à vivre cette fraternité dans sa vie quotidienne, car trop souvent nous cloisonnons les choses, et l’illusion est vite arrivée.

Pour conclure, ces outils, cette pédagogie, mène l’être à des initiations, à l’Initiation. Différencions ici les initiations faites par des hommes, qui donnent des clés symboliques, qui permettent de conscientiser des états à atteindre, des initiations données par les mondes supérieurs, qui jugent qu’un état chez l’être est effectivement atteint et qui le fixe en lui. Dans ce cas l’initiation est uniquement personnelle et l’état intérieur atteint se manifeste physiquement aux yeux des autres.

Cette pédagogie est liée à voie initiatique du milieu (à la différence de la voie « scientifique » dite sèche et de la voie « mystique » dite humide). Elle est à la fois sèche et humide et s’entend « dans la société ». Nous la nommons : Chevalerie

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