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Fraternité des Veilleurs d'Ephèse
30 novembre 2014

La science cosmique 8

L'HOMME COSMIQUE

Lorsque l'on choisit de traiter un sujet, dans le cadre de quelqu'institution que ce soit, c'est qu'il vous paraît important en lui-même. C'est pourquoi, j'ai estimé non pas utile, mais impérieux et indispensable de vous parler de l'Homme Cosmique, à ce niveau de nos communications. Et cela, pour les raisons suivantes, qui me semblent évidentes mais qu'il convient d'expliciter : 

- L'Ordre est, l'un des multiples laboratoires de l'Homme de demain, sous le regard et la direction des siècles et millénaires qui nous ont précédés.

- L'homme de demain doit avoir, c'est sa condition de survie, trouvé ou retrouvé son souffle cosmique, son harmonie avec les lois primaires de la nature, afin de traverser victorieusement, s'il n'est pas trop tard, les épreuves apocalyptiques des temps qui viennent. Ces deux motifs réunis justifient le propos, mais n'en donnent pas un éclairage suffisant pour que l'on puisse comprendre, d'entrée, son caractère à mes yeux, impérieux et urgent. Cette urgence, pour la comprendre, il suffit de regarder autour de soi : Le Monde et les humains qui le composent et le manipulent, dérivent visiblement sans direction. Toutes les institutions traditionnelles semblent atteintes d'inexorables cancers. Les hommes sont en effet devenus les domestiques des ordinateurs qu'ils ont pourtant créés, ils ont pour échelle de valeurs, l'inconscient collectif boulimique, passif et destructeur, élaboré par les lois universelles du marketing. Quant aux rapports qu'ils entretiennent entre eux, la civilisation ultra-urbaine les a enfermés entre la peur qui n'engendre qu'agressivité et la solitude qui n'a pour conséquence que l'égoïsme et le racornissement précoce. Quels que soient les gouvernements, que les hommes se sont donnés, ils sont autoritaires et anonymes, généralement inabordables et n'ayant pour objectif dénaturé (ce terme étant choisi à dessein); que la domination des gens et des peuples, et non, leur bien commun. Il est très grave de constater, pour la première fois dans l'histoire de la planète, qu'aucune idée-force, qu'aucune volonté spirituelle ou créatrice, n'anime les actes de nos princes occidentaux. Au moins, De Gaulle et Kennedy avaient figure de mages incompris, en se faisant les reflets et les champions, des valeurs du christianisme. Christianisme, certes inadapté  et coupé de ses bases cosmiques et initiatiques, au point où un illuminé est parvenu à en utiliser les perversions, pour tenter de justifier quelques temps avec succès, la plus sinistre des entreprises de mort.  Oui, nous parlons d'Hitler.

Aujourd'hui, les idées, qui mènent la vie des individus et des groupes, ne sont secrétées, ni par des maîtres vivants, ni par eux-mêmes, mais par l'interprétation mécanique, mathématique et stérile des diktats et des dogmes établis, par quelques générations d'hommes qui, de Descartes à Freud, en passant par Auguste Comte et Karl Marx, ont eu l'immense orgueil de se faire juges, de la vérité, ramenée au constatable immédiat du positivisme. C'est la science linéaire, qu'elle soit physique ou humaine, qui par sa logique formelle et son efficacité à court terme, a détruit les équilibres, on dira les écosystèmes, de toutes sortes, qui permettaient à la nature et aux humains, de s'interpénétrer et d'évoluer, sans se détruire.

Oui, C'est bien cela le cancer de notre civilisation et les métastases tuent l'Occident et menacent la cité mondiale. Le monde moderne a rejeté son alliance avec le cosmos et l'homme que l'on dit civilisé, va peut-être mourir d'avoir perdu cette harmonie. Cela entraîne la planète à sa perte.

Cette dénonciation et cette exigence impérative ne sont pas le fait de spiritualistes obscurantistes, lecteurs de "Planète", mais, de maîtres de la science et de la pensée moderne qui, désespérés par le déclin de tous les systèmes, dogmes et vérités ont voulu faire de leurs recherches, une quête systématique de la "connaissance", réalisant avec la vie, une co-naissance.

En effet,  surtout avec Albert Einstein et la théorie de la relativité qui, à la suite des découvertes faites par les premiers savants atomistes, remet totalement en question la science linéaire, le caractère aléatoire de tous les phénomènes vitaux est devenu évident pour les scientifiques, attachés à réaliser un effort de synthèse, que ce soit en mathématiques, en physique, en biologie ou en sciences humaines. Les écrits de Jacques Monoc, de Teilhard de Chardin ou du sociologue Edgard Morin sont clairs sur ce point. Dans la mesure où il m'est difficile, en une quinzaine de pages, d'exposer en détail, cette évolution de la science avancée vers l'aléatoire, en retour plus ou moins conscient, vers le respect de la Règle Cosmique, je me contenterai de vous conseiller, la lecture approfondie, d'un ouvrage de J. de Rosnay, docteur es sciences, puis chargé de recherches, au fameux M.I.T. (Massachussets Institute of Technology) et qui ne peut, dès lors, être considéré comme un obscur "alchimiste". Cet ouvrage, intitulé "le Macroscope" ou "Vers une Vision Globale" commence, par comparer les mécanismes communs de divers phénomènes vitaux : vie urbaine et échanges humains, industrie, agriculture et environnement, etc... et constater, les équilibres (écologies) et  les perversions (cancers) de ces milieux, à travers des dicisplines, que la science cartésienne, linéaire et dualiste, a autant séparé que :
     - La physique.
     - La biologie.
     - L'économie.
     - L'urbanisme et la sociologie.
Il en dégage, ce qu'il appelle une "nouvelle culture : la révolution systémique". Cette révolution consiste à trouver, à tous les phénomènes que nous examinons; à travers une démarche libre, une cohérence et des modèles permanents, une analyse commune, valable pour tous les milieux et toutes les disciplines. "La démarche systémique est à la fois analytique et synthétique, détaillante et englobante. Elle s'appuie sur la réalité des faits et la perfection du détail, mais, elle recherche parallèlement les facteurs d'intégration, les  éléments catalytiques de l'invention et de l'imagination".

Sommes-nous très loin de la démarche initiatique, prise directe et séculairement élaborée, entre l'Homme et l'Univers, dans l'Ecologie Cosmique ? Par la démarche linéaire de la science classique, qui a montré son utilité, malgré, les aberrations de ses utilisateurs, on a découvert les unités les plus simples de la matière et de la vie. Mais, la pensée s'est dispersée dans un dédale de disciplines isolées, les unes des autres, par des cloisons étanches. Le seul moyen de maîtriser la multitude, de comprendre et de prévoir le comportement des foules, que constituent atomes, molécules, cellules et individus, a consisté dans la simplification utile, mais idéale, (et aberrante, j'insiste, si l'on en abuse- ce que les rationalistes ont fait -), qui permet d'établir des lois provisoires. Mais ce monde théorique n'a rien à voir avec la nature : c'est l'univers de l'homogène, de l'isotrope, du linéaire, le monde des gaz parfaits, des réactions réversibles, de la concurrence pure. Or, en biologie, en chimie ou en sociologie, les phénomènes intègrent la durée et l'irréversibilité. Les liaisons entre les éléments comptent autant que les éléments eux-mêmes. Les savants du M.I.T., conscients de ces notions, cherchèrent donc, des années 1940 à 1960, ce qu'ils estimaient être de nouveaux outils, de la cybernétique à l'écologie sociale.

Ces outils sont-ils bien nouveaux ?

Guère, puisqu'au XVI° siècle, Paracelse disait, de façon tout à fait parallèle, que "le médecin doit savoir ce qui est utile et nuisible aux créatures insensibles, aux monstres marins et aux poissons, ce qu'aiment et détestent les animaux privés de raison, ce qui leur est sain et malsain. Voilà sa culture concernant la Nature".

Pourtant, ce qui est passionnant, à l'époque que nous vivons, et qu'explique ici et ailleurs l'écologie cosmique, est que ce soit un savant moderne, qui puisse lui répondre. (Sans aller jusqu'au bout,  nous le verrons !). En effet, François Jacob, dans le chapitre de conclusion, de son ouvrage si important, "La logique du Vivant," intitulé à dessein, "l'Intégron", affirme :

"Il y a cohérence dans les descriptions de la science, une unité dans les explications qui témoignent d'une unité sous-jacente dans les entités et les principes en jeu. Quel que soit leur niveau, les objets d'analyse sont toujours des organisations, des systèmes. Chacun d'eux sert d'ingrédient au suivant. Même l'atome est devenu un système (le plus petit et le plus simple, nous verrons quelle révolution et quel retour cela constitue)...

"Le mot d'évolution sert à décrire les changements qui surviennent entre les systèmes. Car ce qui évolue, ce n'est pas la matière, confondue avec l'énergie dans une même permanence. C'est l'organisation... toujours capable de s'unir à ses pareilles pour s'intégrer en un système qui la domine".

Et le dernier paragraphe, de ce même ouvrage, nous donnera en fin de compte, la clef, des nouvelles relations qui unissent l'homme et le Cosmos, rejoignant l'union millénaire de la conscience connaissante à la force universelle, comme vont le préciser, les développements qui suivent :

"Ce qui donne leur possibilité d'existence, à toutes les organisations, à tous les systèmes, à toutes les hiérarchies, ce sont les propriétés des atomes que décrivent les lois de l'électromagnétisme de Maxwell".

Nous verrons, en effet, tout au long de ces développements que toutes les cohérences et tous les systèmes en équilibre évolutif, à quelque niveau que ce soit, s'ordonnent et s'organisent autour de la structure atomique, modèle cosmique fondamental. De même, tous désordres, scléroses ou destructions que l'on peut appeler, positions "cancéreuses", proviennent du non respect ou de la destruction de ce modèle.

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