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Fraternité des Veilleurs d'Ephèse
28 avril 2015

La réalité

L’existence en soi-même a trois termes : le moi, l’être conscient ou Esprit, Dieu, l’être divin… Ceci représente le suprême aspect de la vérité, le mystère des choses et la vraie vérité de ces choses.

L'élévation et la puissance spirituelle transforment les phénomènes et les formes extérieures de notre vie et les rend plus proches de leur réalité.

C'est la puissance qui est en nous qui allume notre flamme d'aspiration... La réalité est supra cosmique et transcendante... C'est pour cela, qu'à son exemple, nous devons nous efforcer de transcender le mal et la souffrance pour les voir dans leur réalitéLa vie nous apparaît parfois comme une chaîne de conséquences, rigoureuse... Et même bien souvent, dans nos rêves, la partie intermédiaire entre la conscience, la pure inconscience et la partie subconsciente qui est en nous projettent ces conséquences que nous prenons pour une réalité... Mais ces mêmes conséquences apparaissent irréelles quand nous sommes sur le bord d’un autre plan de conscience. Car là, nous pouvons réaliser ces expériences passées et nous pouvons arriver à entrer dans l'Etre universel… A ce moment là, nous commençons à voir les images-symboles, et bien d'autres choses. Mais, attention à l'interprétation et à l’illusion de la connaissance ! Dans le même esprit méfions-nous aussi des écrits. Ils ne sont parfois que les "empreintes" de la connaissance.

La connaissance est une acquisition progressive, réfléchie. Elle est personnelle et constructive, elle nous vient de l'intérieur lorsque nous avons su écouter mais surtout entendre. Ecouter est le plus souvent passif, tandis qu’entendre est actif et sélectif. Pour parler, pour transmettre, il faut entendre dans le silence qui contient tous les sons, comme le noir contient toutes les couleurs.... La connaissance nous donne la confiance. Elle doit se différencier de la croyance et de la foi. La croyance est le plus souvent une conviction non réfléchie, un postulat ou un dogme. Elle est parfois destructive. Elle provient souvent de l'ignorance, et nous devons brûler l'ignorance... La connaissance n'est pas la sagesse car pour atteindre la sagesse, il faut arriver à une initiation élevée

La sagesse est réalité, ou souffle divin, qui est l’âme du monde. Elle est le souffle de l’être, le rayon de magnificence du tout puissant, le reflet de la lumière éternelle. Elle nous enseigne la discipline, l'intelligence, la justice et la force.

La transmission du message de la sagesse s’est faità travers tous les temps. Mais, nous, humains, pour comprendre et transmettre ce message, il nous faut avoir un côté de pureté, un esprit de sacrifice et un grand esprit de tolérance. Pour ceux qui refusent de comprendre : L’amour et la connaissance sont les deux aspects qui permettent d'accéder à la divinité, "Sophia", la sagesse éternelle a toujours été considérée comme étant l’épouse divine. On lit sur certains monuments anciens : IOA, ce qui signifie la divinité. Elle est l'éternel féminin présentant les trois aspects ; la Terre et la Mère, qui sont l'aspect physique et l'aspect matière, celle-ci animée par l’Esprit qui permet la manifestation dela vie. Le féminin est coexistant à l'éternel masculin, donc à la divinité. Ainsi, la divinité est triple dans son unité.

Les chrétiens l’ont bien compris puisqu'ils récitent toujours l’"ave" trois fois. Dans certaines tribus, de pays différents, il existe des statuettes ayant un seul corps et trois têtes qui forment la triade divine.

Dans l'étude des Sefirots, la Sékkina dit : "dans le principe et avant tous les siècles j'ai été créée et je ne cesserai d’exister".

Cette phrase est reprise dans l’office de la sainte Vierge, le 8 décembre pour l'Immaculée Conception.

Ceci est évoqué sur notre plan par la fugue musicale. Il y a le thème, puis ce même thème est décalé avec d'autres rythmes et d’autres mélodies. Ce sont des mondes qui s'interpénètrent en se complétant. A chaque nouveau thème apparaît un autre monde qui enrichit l'ensemble, comme pour l'harmonie des sefirots. Chaque sephira a sa propre vie et complète l'autre. En s’enrichissant les unes les autres et en se complétant, elles constituent un ensemble formant une voie unique. En musique, la fugue nous fait entrer dans le domaine de la réalité intérieure où nous sentons la spirale qui est en nous et sa rotation créationniste. Elle possède, -comme nous - le double symbole soit les deux sens du mouvement : naissance, renaissance. C'est la polarité et l'équilibre de deux courants cosmiques contraires. C'est aussi la représentation du voyage qu’accomplit l'âme du défunt jusqu'à sa destination finale. Pour que cet accomplissement arrive à son but, il faut que durant sa vie physique l'âme recherche sa vie intérieure pour qu’elle se poursuive dans sa vie de désincarnée. Mais l'âme de chacun est distincte. Dieu est le tout complet et absolu d’où émanent toutes les âmes, étincelles divines semblables qui perdent leur égalité dans le déroulement de la vie… car les hommes ne rayonnent pas tous avec la même intensité de chaleur et de lumière. C'est pour tout cela que le Magister doit guider le disciple vers la connaissance de lui-même. C’est un problème de conscience de part et d’autre. Il faut diriger le disciple vers l’invisible afin qu’il devienne plus conscient, pour qu’il acquiert une nouvelle acuité et la maîtrise de sa force.

N’oubliez pas qu’il existe un double danger ; pour celui qui n'est pas prêt à transmettre, il y a un risque d'erreur, et pour celui qui n'est pas prêt à recevoir, il y a un risque de déséquilibre. Pour un magister, diriger une Massenie est une décision cosmique. Il faut dépasser les apparences pour ne voir que l'au-delà. Tout correspond et s'emboîte dans le monde divin, humain, et naturel pour ne former qu'un tout. Notre âme est notre essence divine. Sa forme cosmique, universelle en toute chose, a une potentialité réelle, et c'est en le réalisant que nous devons vivre notre vie présente en fonction du futur. La méditation, qui est une ascension dela conscience au dessus des niveaux objectifs et subjectifs, nous aide à le réaliser.

Il y a un éternel contraste entre la luminosité de la conscience et les formes qui l'obscurcissent. Lorsque l’on a entrevu la lumière, on est au point de non retour. La lumière est une double polarité réelle, un courant de projection et d’absorption. Tout cela ne se fait pas sans ressentir parfois un sentiment de solitude, voire d'abandon. Mais la solidarité humaine est une force vibratoire et elle donne une existence à toute chose physique, nous rapproche les uns des autres et nous aide. Il nous faut remplir notre rôle assigné par le Seigneur, et ne pas oublier que les âmes ont leur initiative propre. Elles font partie intégrante du Seigneur mais elles ont toujours le choix dans tout événement. Il faut une attitude soumise, humble pour connaître et comprendre, pour atteindre la connaissance de soi et celle du Seigneur.

Seule la liberté de conscience peut permettre d’y accéder. Souhaitons qu’un jour, cette liberté de conscience se retrouve chez tous les peuples qui pourront ainsi ne plus parler en vain de fraternité... apprendre à aimer tous les êtres dans leur diversité au lieu de les combattre... réclamer et admettre pour les autres cette liberté de conscience au lieu de ne la réserver qu’à eux-mêmes… Pourtant, l'universalité est l'aboutissement, le résultat concret, la réalisation de cette liberté de conscience. Pensons aussi, dans bien des cas, à la rédemption de l’homme. C'est une oeuvre intérieure et personnelle. C’est par sa valeur spirituelle, par la religion de son coeur et par l'élan mystique que l’homme trouvera sa rédemption. De ce jour commencera l’expiation de ses fautes dans son for intérieur. L'expiation corporelle ne peut être que celle d'une justice humaine toujours imparfaite. Seule sa souffrance et sa sincérité l'amèneront à la rédemption qu’aucune religion ne pourra lui accorder, même devant un repentir sincère. Votre âme doit passer par-dessus l’illusion du temps, de l’espace et de toutes choses. Comme la goutte de pluie à l’eau, notre âme doit retourner à la grande âme qui est au-delà de toutes choses. La conscience profonde de l’homme peut communiquer avec le Cosmos, la conscience universelle. Dans sa vie courante, l’homme, en donnant une âme aux actes les plus courants, communique avec la conscience universelle.

Parfois, nous avons la nostalgie de nos vies antérieures. Nous voudrions comprendre à travers elles, notre présent. Mais il n'est pas donné à tous de les revoir et c'est mieux dans un sens. Prenons ce que l'on nous donne sans vouloir absolument lever le voile du Passé. Lorsque nous avons un contact avec les désincarnés, ils nous montrent parfois quelques-unes de nos vies. Lorsque nous atteignons un certain de réalisation, ils nous montrent le chemin parcouru. A nous de comprendre et de déduire que ce n’est qu’après de nombreuses vies que nous atteindrons le niveau de conscience qui marque la fin de la détresse, de la souffrance des existences matérielles. Alors nous serons délivrés de la loi du karma.... Mais en attendant, il faut vivre. Ayons toujours présent à notre esprit que pour comprendre et entendre Dieu, nous devons faire le silence en nous, construire le Temple en nous, et retrouver la lumière et l'esprit. C'est la voie qui conduit objectivement à notre fusion consciente dans le père.

Il faut vivre avec l'espoir car les jours d’amour et d'action se rejoignent... Soyons persuadés que le message viendra en son temps.

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